Pauvres poulets : une géopolitique de l’œuf

1 commentaire

Pauvres poulets : une géopolitique de l’œuf est un documentaire de 70 minutes, à revoir sur la chaîne Youtube d’Arte. Ce reportage nous révèle les conditions d’élevage de poulets dans plusieurs pays d’Europe, mais aussi au Ghana. A voir ! 

« Programmées pour devenir des machines à pondre »
Le poulet est une des viandes les plus appréciées dans le monde et les œufs sont présents en grande quantité dans notre alimentation. Pour satisfaire la demande importante des consommateurs, la majorité des élevages  se fait de manière intensive. 

Les élevages en batterie sont encore très nombreux, où les animaux sont regroupés en grande quantité dans des hangars, sans aucune lumière naturelle. En batterie, les poussins connaissent une période d’engraissement d’un mois avant leur départ à l’abattoir. Ils y passent alors 17h par jour à manger. Le blanc de poulet est la partie que les Européens préfèrent. Pour répondre à la forte demande, les poulets sont gavés, afin que  leur poitrine se sur-développe. 

En Lettonie, 94% des œufs sont produits en cage. Chaque poule y dispose d’un espace équivalent à deux mains humaines. Balticovo, le numéro 1 letton en production d’œufs, exporte 70% de sa production. Chaque jour, l’entreprise exporte un million d’œufs.

« Le combat n’est pas uniquement politique, le consommateur a aussi un rôle à jouer »
Au Ghana, le libre-échange permet aux pays européens d’exporter leurs invendus en Afrique de l’Ouest. Un système d’approvisionnement nocif pour l’activité des producteurs du pays, car les poulets importés coûtent deux fois plus cher que les poulets élevés localement.

En France, l’élevage en cage est toujours légal, mais de plus en plus rare. La majorité des Français se disent prêts à payer 10% plus cher plus cher si les œufs proviennent de poules élevées en plein air. 80% des Allemands disent être prêts à payer leurs œufs plus chers si les animaux sont mieux traités.

De plus en plus d’éleveurs souhaitent faire passer le bien-être animal et l'environnement avant le profit. Ces producteurs ont besoin de soutien et de débouchés, car leurs coûts de production sont plus élevés et peu nombre d’entre eux peinent à vendre leurs œufs à plus de 30 centimes la pièce.

Pour en savoir plus, vous pouvez voir ce reportage dès maintenant sur la chaÎne Youtube d’Arte.

Pour aller plus loin : 
- Le livre Destruction massive, de Jean Ziegler
- Pour une Autre Pac

Commentaires

N'y a-t-il pas une "coquille" dans le texte?
Il me semble que si les poulets importés coûtaient 2 fois plus cher que ceux élevés localement, les Ghanéens ne s'empoisonneraient pas avec nos "déchets".

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
CAPTCHA
Cette question permet de s'assurer que vous êtes un utilisateur humain et non un logiciel automatisé de pollupostage (spam).
8 + 0 =
Trouvez la solution de ce problème mathématique simple et saisissez le résultat. Par exemple, pour 1 + 3, saisissez 4.