Le comité de soutien

Alain Duez

 

"La progression récente à la fois de la demande en produits alimentaires de qualité et des conversions d’agriculteurs en productions bio confirment la pertinence du combat mené depuis 2005 par Bio Consom’acteurs. Il s’agissait de peser face aux lobbies de l’agrochimie sur les décisions des politiques, de sensibiliser plus largement le grand public à l’importance de ses choix alimentaires en matière de santé. Relocaliser et favoriser les échanges de proximité est désormais la priorité."
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Après une vie passionnante consacrée à l’acte de bâtir sous toutes ses formes, à 58 ans, Alain Duez découvre la presse par presque hasard. Convaincu de longue date que la désinformation est aux fondements des maux qui nous assaillent en ce qu’elle permet à notre système économique pervers de durer, il crée l’âge de faire. Le mensuel national tire aujourd’hui à quelque 28 000 exemplaire et ses destinées sont aux mains de ses 6 salariés organisés en Scop.  Alain continue son combat pour la diffusion du savoir au travers du Plan ESSE et de son nouveau magazine, Demain en mains. 

Christian Vélot

 

Depuis des décennies, nous assistons, dans le domaine agricole, à une politique de fuite en avant qui conduit inévitablement dans le mur, à savoir une agriculture toujours plus productiviste, destructrice d’emplois, désastreuse pour l’environnement, avec — on a malheureusement toutes raisons de le craindre —  des scandales sanitaires à venir (pesticides, OGM, …), après celui, récent, des farines animales par exemple. Dans un tel contexte, toutes les structures et organisations qui promeuvent une agriculture de qualité, sans pesticides, de proximité, à dimension humaine et créatrice d’emplois durables, ont un rôle essentiel. C’est toute la mission de Bio Consom’acteurs qui non seulement œuvre pour une agriculture biologique locale, favorisant les circuits courts, mais également réalise un fantastique travail de sensibilisation et d’éducation populaire pour que l’acte de consommer ne soit plus subi mais devienne au contraire un acte choisi, responsable et militant. Bio Consom’acteurs réalise notamment un énorme travail de pédagogie auprès des consommateurs bien sûr , mais également  auprès des professionnels de la restauration collective, des scolaires, des collectivités territoriales et l’ensemble des élus. Bio Consom’acteurs fait partie de tous ces îlots de résistance incontournables pour remettre l’agriculture et l’alimentation de qualité au cœur des préoccupations humaines et sociales.
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Christain Vélot est docteur en biologie et enseignant-chercheur en génétique moléculaire. Membre du conseil scientifique du CRIIGEN et administrateur de fondation Sciences citoyennes, il est aussi co-fondateur et vice-président d’un réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (réseau ENSSER). Il est l'auteur d'ouvrages sur les OGM, thème pour lequel il anime par ailleurs de nombreuses conférences didactiques à destination du grand public. Il fait partie de ces lanceurs d’alerte qui œuvrent pour faire valoir la réalité de certains risques et engager des débats démocratiques, là où l’obscurité et l’opacité sont de règle.
 

Claude Gruffat

Président de Biocoop depuis 1984, Claude GRUFFAT a très tôt compris l’importance du lien entre agriculture et citoyen. Après une quinzaine d’années consacrées au développement et à l’installation dans l’agriculture, il s’est investi totalement pour promouvoir l’agriculture biologique. Chef d’entreprise engagé, animé par ses valeurs de coopération et d’éthique, il œuvre à relier les acteurs de la société civile.

Claude Aubert

 

"Le développement de l’agriculture biologique, essentiel pour la protection de notre santé et de l’environnement et pour lequel je milite depuis 45 ans, passe évidemment par celui de la consommation de produits bio. Une consommation qui ne peut augmenter qu’en multipliant les actions de communication auprès de ceux, encore beaucoup trop nombreux,  qui ne sont pas convaincus que manger bio est une priorité. L’association Bio consom’acteur est un outil précieux pour contribuer à cette prise ce conscience et je suis heureux de soutenir son action."

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Claude Aubert est ingénieur agronome et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l’agriculture, le jardinage biologiques et l’alimentation saine, Claude Aubert est l’un des principaux acteurs du développement et de la reconnaissance de l’agriculture biologique en France dès le milieu des années 60.

Cyriaque Crosnier-Mangeat

 

"Lorsqu’au coeur d’AGROSEMENS, mon frère Judicaël et moi avec nos collaborateurs, nous agissons au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité végétale cultivée, nous soutenons les valeurs de Bio Consom'acteurs. En étant une entreprise semencière 100% BIO, militante, familiale et indépendante nous « agissons en faveur, du développement d’une agriculture biologique locale et équitable, et, de la consommation des produits qui en sont issus » tout en prenant soin de la Terre pour prendre soin des Hommes. Pour moi, soutenir l'association nationale Bio Consom'acteurs c’est en somme appuyer et assurer que les valeurs qu’elle promeut et qu’elle met en exergue doivent impérativement devenir universelles."
 
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Cyriaque CROSNIER MANGEAT, semencier bio, est agronome. Très investi dans le développement agricole, il a vécu et travaillé en Afrique de l’Ouest où il est toujours actif. En 2002 il a créé avec l’un de ses frères, Judicaël, -AGROSEMENS La Semence au Cœur du Monde- une maison semencière indépendante, basée à Aix-en-Provence, spécialisée à 100 % dans les semences issues de l'agriculture bio.www.graines-biologiques.com, membre du mouvement de sélection  biodynamiste Kultursaat. Il est secrétaire de Bio Cohérence www.biocoherence.fr, et secrétaire du syndicat Aval Bio PACA qui fédère l’aval de la filiale BIO en région PACA.
 
 
Denis Lairon

 

Je me suis intéressé à la démarche de l’agriculture biologique dès 1975. En tant que chercheur scientifique (biochimiste de formation, puis nutritionniste) l’agriculture biologique m’est apparue comme une alternative souhaitable à une agriculture industrielle et productiviste, dont les impacts négatifs et le manque de durabilité sont maintenant reconnus. La non-utilisation de produits chimiques de synthèse pour les divers traitements des plantes et animaux me semble être une mise en pratique efficace du principe de précaution, tant la contaminations des produits alimentaires  habituels par des résidus est grande et étant donné les grandes incertitudes sur les effets toxiques de contaminations faibles et chroniques à long terme : de nombreuses pathologies humaines sont de plus en plus suspectées d’être associées à ces contaminations, dont certains cancers chez les enfants.
Manger régulièrement des aliments bio, à la richesse nutritionnelle connue, et peu transformés, dans le cadre d’un régime équilibré, est surement une démarche nutritionnelle optimale. La nécessité de promouvoir une alimentation durable maintenant et pour les générations futures, accessible à tous et partout dans le monde, est reconnue comme une nécessité vitale et la démarche de l’agriculture biologique/écologique en  est clairement le moteur et l’avant-garde. C’est donc autant comme scientifique que comme consommateur que je soutiens l’association Bio Consom’acteurs dont la démarche met au centre ces objectifs d’intérêt général. Bien amicalement.

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Docteur en biochimie et expert national et international, Denis Lairon travaille sur les relations alimentation/santé et agriculture/qualité des aliments. Il a crée et présidé le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB). A l'initiative de la création de l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), il en est membre de la commission qualité. Directeur de recherche à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), il a dirigé une équipe puis un laboratoire mixte INSERM/INRA de nutrition humaine à la faculté de médecine de Marseille. Il a présidé le groupe de travail et le rapport de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) sur la qualité nutritionnelle et sanitaire des produits de l'agriculture biologique. Il est membre du Conseil scientifique de l'agriculture biologique au sein du ministère de l'agriculture. Auteur de plus de nombreuses publications scientifiques, chapitres d'ouvrages et revues de synthèse sur la qualité des produits bio, il participe à des réseaux internationaux sur l'alimentation durable et la qualité des produits bio.

Denise & Daniel Vuillon

 

Se nourrir dans la proximité en valorisant les ressources locales sans gaspillage: eau, terres fertiles, respect des saisons, pratiques agricoles sans effets négatifs sur l’environnement, au juste prix, celui qui permet au paysan d'exister. C'est le concept des AMAP, Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, partenariat solidaire producteur-consommateur, qui a fait ses preuves dans toutes les situations, en France depuis 2001, dans les Pays riches (Japon, USA, Europe...) et Pays pauvres ( Mali, Bénin, Togo,  Haïti...) au Maroc, en Roumanie et dans toutes les filières agricoles, animales et végétales. Redevenir fourmi alors qu'on nous a fait cigale, redevenir paysan(ne)-fermier(ère) alors qu'on l’a transformé en agro-industriel, sont les challenges d'aujourd'hui  pour des citoyens responsables, producteurs et consommateurs. C’est par rapport à cette démarche que se justifie notre soutien à l’association Bio Consom’acteurs qui s’emploie très utilement à informer voire à former les consommateurs sur l’importance de leurs choix alimentaires comme de leurs modes de nutrition. Et l’édition de ses livrets d’information y contribue grandement.

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Denise Vuillon, infirmière, se convertit dans l’agriculture en épousant Daniel Vuillon maraîcher dans le Var. Ils sont à l'origine de la première Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne en 2001. Très vite, pour partager l'alternative économique avec d'autres agriculteurs et pour répondre à la forte demande de  consomm'acteurs Denise analyse le fonctionnement de l'AMAP, les étapes pratiques de la création pour la transmission et l'accompagnement des projets selon la  méthode d'essaimage de paysan à paysan. Dans la Charte des AMAP elle définit les bases éthiques des pratiques saines et agro écologiques. Elle regroupe les acteurs essaimeurs d'AMAP au sein de CREAMAP France. En 2011 le dernier Recensement Général Agricole dénombre 6000 producteurs en AMAP en France. Elle reste convaincue qu'avec la complicité des partenaires « mangeurs » les paysans peuvent redonner sa place à l'agriculture nourricière locale et saine.

 

Dominique Marion

 

"Parce qu'on est plus fort ensemble et que c'est nécessaire de partager pour avancer, les paysans bios soutiennent l'initiative et l'action des citoyens réunis au sein de Bio Consom'acteurs. A travers Bio Consom'acteurs, ils prennent toute leur part à l'élaboration de ce que doit devenir l'agriculture biologique, en partenariat avec tous les acteurs de la filière biologique. Porteuse de la parole collective de ses adhérents impliqués dans l'agriculture biologique, Bio Consom'acteurs a toute légitimité pour les représenter. Longue vie a vous !"
 
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Dominique Marion pratique l'agriculture biologique dès son installation en 1982 avec sa compagne à Mortagne sur Gironde, où ils élèvent 150 brebis et pratiquent la vente directe des agneaux à la ferme. Ancien site industriel du début du siècle, le domaine de la Gravelle est une ferme d'accueil qui comprend trois gîtes, un camping à la ferme et une table paysanne. La ferme est labellisée « Accueil Paysan ». Cofondateur du GAB 17, d'Agrobio Poitou-Charentes et de la CORAB, Dominique Marion est administrateur à la FNAB dès 2003, puis membre du bureau et président en 2009. Il a été aussi président fondateur de l’ASAFI (IFOAM FRANCE) en 2004 jusqu'à juin 2010. En 2013, son mandat de président Fnab achevé, il s’investit au conseil de IfoamEU pour y représenter la France.

Eric Darche

 

J'apprécie beaucoup Bio Consom'acteurs pour son aptitude à promouvoir le respect de l'être humain et de son environnement. C'est une association écologique au vrai sens du terme. Elle met l'être humain au centre de toutes ses préoccupations et construit sa logique « tout autour », avec beaucoup d'éthique, parallèlement à un discours cohérent et pragmatique sur le rôle « primordial » de l'agriculture et de l'alimentation biologiques.

 Bio Consom'acteurs est à l'origine de nombreuses initiatives que je salue ici, telles que :

  • l'édition chaque année de livrets aussi informatifs qu'éducatifs dont « la bio en questions, 25 bonnes raisons d'être bio consom'acteur » tiré à plus d'un demi-million d'exemplaires et qui a touché potentiellement deux millions de personnes !
  • la défense des scientifiques lanceurs d'alertes,
  • l'interpellation des pouvoirs publics, élus et fonctionnaires concernés, sur les nombreux bénéfices de l'agriculture biologique portant sur la santé humaine et animale, l'air, l'eau, les sols, la biodiversité, sans oublier l'emploi !
  • et plus récemment la campagne nationale « Alimentons 2012 » et la Pétition adressée aux candidats à l'élection présidentielle « Pour une bio locale et équitable accessible à tous ».

Je souhaite le meilleur et longue vie à Bio Consom'acteurs et j'encourage tous ceux qui souhaitent personnellement et collectivement contribuer à l'amélioration de notre Environnement « interne et externe » à rejoindre cette belle association, « qui le vaut bien » !

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Eric Darche est naturopathe spécialisé en nutrition. Il a suivi sa formation à l’école « vie et action » dirigée par le Docteur André Passebecq ainsi qu’à la guilde des arts et de la connaissance. Il a ensuite parfait ses connaissances par des recherches personnelles soutenues pendant plus de 10 ans, par l’étude approfondie de nombreux travaux sur la nutrition et par un échange régulier et fructueux avec différents scientifiques. Il propose depuis quelques années des conférences afin de sensibiliser le public sur l’impact majeur de la nutrition sur la santé et a rédigé à ce propos, de nombreux articles dans la presse et des ouvrages. Il à parallèlement étudié et expérimenté pendant de nombreuses années différentes techniques de développement personnel et de stratégies comportementales.

François Veillerette

 

La lutte de Générations Futures contre les pesticides en dénonçant les impacts de ces toxiques sur la santé et l'environnement ne peut se faire sans la promotion en parallèle de méthodes alternatives. L'Agriculture Biologique est à l'heure actuelle le seul modèle agricole qui répondent aux exigences d'efficacité, de durabilité et de sécurité que nous prônons. Cette promotion passe aussi par une forte sensibilisation, information et formation des consommateurs. En cela le travail porté par Bio Consom'acteurs est essentiel et correspond à la philosophie que nous portons. Bravo donc à eux pour leur travail essentiel. Nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leurs activités.

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Vice-président de la commission Santé Environnement Alimentation au Conseil Régional de Picardie et expert sur les questions de santé et d’environnement, François Veillerette fut à l’initiative avec le chercheur André Cicolella, du Réseau Environnement Santé. Il est co-fondateur et porte-parole de Générations Futures dont il a été le Président pendant 10 ans.

François Thiery

 

J'ai toujours été séduit par cette notion de « consom'acteur », cette idée même que des gens sortent de la case dans laquelle la tendance actuelle de normalisation/codification/spécialisation essaie de les enfermer. Nous, agriculteurs, devons trouver des consommateurs en face de notre production, le plus souvent alimentaire, mais nous paysans bio sommes aussi producteurs d'eau, d'air, de biodiversités, de paysages, de lien social et de bien d'autres choses que parfois nous résumons en « producteurs de sens ». Il nous faut donc des consommateurs de sens, des consom'acteurs pour sortir de la logique consumérisme/productivisme et pour co-construire un projet de société qui dépasse de beaucoup la seule notion de produits de qualité. A cet égard l'association Bio Consom'acteurs a un rôle très important à tenir concernant la véritable dimension éthique et sociétale de l'Agriculture et de l'Alimentation Biologiques, car il lui faut à la fois :

  • informer largement les consommateurs voire les former ou mieux les éduquer à des pratiques écoresponsables via des interventions en milieu scolaire et universitaire avec des fascicules indispensables comme « la bio en questions »,
  • et aller au contact des organisations professionnelles et des pouvoirs publics pour peser sur les mesures de transformation de la politique agroalimentaire vers l'agroécologie dans son concept mondial, réellement respectueux de la biodiversité, dont il est de plus en plus question au niveau national.

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François Thiery s'installe en production laitière en 1982 et développe une activité de transformation fromagère. Il convertit sa production à l'agriculture biologique en 1991, année où il devient président fondateur du GAB 88. Il a par ailleurs crée un magasin bio à Vittel en 2000, sous statuts SCIC et à l'enseigne Biocoop. Il s'engage au sein de la FNAB comme trésorier, vice-président, président puis membre du bureau en charge des politiques agricoles. Il est fondateur de l'agence bio pour laquelle il est président jusqu'en 2013.

 

Gilles-Eric Séralini

 

Appuyée sur une démarche d'expertise transparente, indépendante, pluridisciplinaire, l'Association BioConsomActeurs accomplit une tâche salutaire pour les citoyens : agir à la fois pour un meilleur environnement et une meilleure alimentation responsable, mais aussi une consommation éclairée de tous les produits. Depuis plus de soixante ans, plus de 150.000 produits chimiques ont été commercialisés puis jetés sur notre Terre par centaines de millions de tonnes, dont les pesticides, les plastifiants… Ils ont progressivement infiltré tous les gènes de nos enfants. Ils ne peuvent être étrangers à l'augmentation des pathologies environnementales chroniques (cancers, maladies nerveuses, hormonales, immunitaires, de la reproduction…). Le rôle de BioConsomActeurs est crucial. Bravo, poursuivez !

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Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, chercheur et codirecteur du pôle « Risques, qualité et environnement durable » (MRSH-CNRS), a été expert pendant neuf années pour le gouvernement français en matière d'évaluation des OGM. Il l'est désormais pour des gouvernements étrangers et des organisations internationales.

Henri Joyeux

 

Je suis très heureux de devenir membre de votre Comité de Soutien, en totale phase avec votre organisation et vos objectifs. En tant qu'homme de Santé, chirurgien-cancérologue à la Faculté de Médecine de Montpellier, et spécialiste des relations entre Alimentation et Maladies de civilisation, Diabète, Obésité, Cancers et Maladie auto-immunes des Rhumatismes à l'Alzheimer, je suis scientifiquement d'accord pour vous rejoindre. Je suis donc prêt à participer activement aux actions présentes et à venir au service de la Santé de toutes les familles. Par mes responsabilités comme Membre du CESE* pour 5 ans, représentant les Familles en France**, je m'engage à faire connaître votre organisation et ses actions, en particulier au réseau des familles organisé en association et dans le cadre des conférences publiques, le sujet le plus fréquemment demandé étant « L'Agriculteur, premier acteur de Santé - Faut-il Manger BIO ».   
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Pr Henri Joyeux, membre du Conseil Economique Social et Environnemental, Président du Mouvement Familial "Familles de France”

Jacky Blanc

 

"Engagé dans la Nef depuis plus de 20 ans, au service  du financement de la production et de la distribution des produits biologiques, j'ai la conviction que la démarche qui consiste à consommer en étant guidé par les conséquences pour la planète du type de produits achetés, est de même nature que tous les actes de la vie qui sont guidés par notre responsabilité individuelle sur le devenir du monde. L'exercice de cette responsabilité peut aller jusque dans la manipulation de l'argent, la où réside le plus grand pouvoir de sauver ou détruire la planète et de permettre que nous puissions vivre en paix, plutôt que se faire la guerre."

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Après 20 ans passés à la Nef dont la moitié à la présidence du directoire, Jacky Blanc s’est consacré à l’émergence des projets comme Terre de Liens et Energie Partagée. En tant que Président de la CFE et Vice-Président de la SEFEA, il participe aux réflexions et actions pour la création d’une banque éthique européenne.

CFE : Coopérative de Finances Ethiques
SEFEA : Société Européenne de Finance Ethiques et Alternatives
Jacques Olivier

Jacques Olivier est maire du Thor et conseiller général du Vaucluse.

www.lethor.eu

Jacques Pélissard

 

Le développement de l’agriculture biologique s’insère parmi les grands enjeux environnementaux de notre temps. Mieux encore, il s’articule autour d’autres problématiques économiques et sociales que les acteurs locaux et nationaux ne peuvent ignorer : santé publique et équilibre alimentaire, protection des ressources foncières, naturelles et aquifères. Parce que les territoires sont le terrain privilégié pour la mise en œuvre concrète de cet objectif, qui précède souvent les réformes nationales, l’association Bio Consom'acteurs s’est fait le relais efficace des opérations locales qui démontrent que des modes de production et de consommation innovants et plus sains peuvent exister. Aussi ai-je répondu sans hésiter à leur invitation à faire connaître la démarche initiée par la Ville de Lons-le-Saunier, en premier lieu dans la protection des puits de captage en eau et par la suite autour du développement des filières de production bio qui « alimentent » la cuisine centrale et les 1,2 millions de repas qu’elle sert chaque année.

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Avocat de formation, Jacques Pélissard est député-maire de Lons-le-Saunier et président de l’Association des Maires de France.
Dès sa première élection en 1989, il s’est investi sur les sujets environnementaux et leur déclinaison locale : qualité de l’eau, énergies renouvelables, tri multi-filières des déchets, restauration collective bio… Expert reconnu sur ces dossiers, Jacques Pélissard fut administrateur du cercle Français de l’eau, de l’ADEME, a présidé le conseil national des déchets et fut pendant plusieurs années rapporteur spécial du budget de l’Environnement à l’Assemblée nationale.

 

Jacques Caplat

 

"Le combat de Bio Consom'acteurs est particulièrement crucial actuellement, car l'agriculture biologique doit devenir un sujet de conversation et d'action pour tous les citoyens, et plus seulement pour les agriculteurs. L'édition de livrets gratuits chaque année contribue grandement à l'information des consommateurs qui veulent devenir consom'acteurs c'est-à-dire éco-responsables de leurs choix alimentaires et domestiques quotidiens. 
 
Pour avoir accompagné de nombreux paysans dans leur transition de l'agriculture conventionnelle vers l'agriculture biologique, j'ai pu constater à quel point il est important que l'ensemble de la société soutienne ce mode de production, et pas seulement par sa consommation. Les paysans doivent se sentir soutenus, et doivent prendre conscience qu'ils oeuvrent pour le bien commun. Le choix de l'agriculture biologique n'est pas seulement un choix agronomique (qu'il est éminemment, bien sûr), c'est également un choix de société, une relation à un territoire, une réinvention de l'économie.
 
Les agriculteurs ne doivent plus avoir de complexe : la bio peut très largement nourrir une humanité à 9 voire 12 milliards d'individus, car elle est la démarche la mieux adaptée aux cultures associées, aux milieux instables et aux communautés rurales traditionnelles. Il n'est pas étonnant de constater que les rendements de la bio sont 70 à 100% supérieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle dans tous les pays tropicaux. Mais les citoyens ne doivent pas avoir de complexe non plus à prendre la parole dans le débat agricole : l'agriculture nous concerne tous !"
 
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Jacques Caplat est agronome et fils de paysan. Après avoir exercé comme conseiller agricole (en conventionnel puis en bio) et participé à des projets en pays tropicaux, il a été animateur à la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique où il a négocié des politiques nationales et européennes. Il a notamment participé à la création du Réseau Semences Paysannes, et il est administrateur de l'association Agir Pour l'Environnement. Il est l'auteur de « L'agriculture biologique pour nourrir l'humanité » (Actes Sud, 2012).
 
Photo : copyright JM Gouelou
Jean Montagard

 

Oui, c’est à 100 %  que j’adhère au travail qu’effectue l’association Bio Consom’acteurs en faisant prendre conscience aux consommateurs de l’importance socioéconomique comme sanitaire et environnementale de leurs modes de consommation, tout en interpelant utilement les pouvoirs publics au travers d’action telles que « Osons la bio » et «  Consommateurs pas cobayes ». Je milite et travaille depuis plus de 35 ans pour la promotion de l’alimentation  bio-végétarienne. Pourquoi changer son alimentation en 2013 ? Ce n’est plus un scoop : selon l’avis de toutes les associations qui se préoccupent de la protection de l’environnement, nous devons diminuer notre consommation de viande car l’élevage industriel engendre trop de pollution et de gaspillage. Il est indispensable actuellement d’avoir une alimentation réduite en protéines animales, pour s’en convaincre, lire le rapport Campbell aux Editions Ariane. La cuisine est un échange permanent, c’est un acte d’amour qui s’effectue constamment envers ceux qui vont déguster les préparations. La cuisine est un art et je pense que le végétarisme transcende cet art avec l’apport des produits issus de l’agriculture biologique. Les AMAP proposent des fruits et des légumes de saison, de la région et je les rejoins car je cuisine dans cet esprit depuis toujours … Et c’est avec une pensée pour les amapiens que je prépare un livre de cuisine dans lequel 6 légumes par saison se déclineront en 10 recettes, ce qui fera un total de 240 recettes, livre qui sortira aux Editions de la Martinière en septembre 2013.

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Premier chef cuisinier à pratiquer la cuisine bio végétarienne, dont le talent est reconnu internationalement, Jean Montagard est auteur de nombreux ouvrages, professeur et conseiller culinaire. Sa pratique de l’enseignement à l’école hôtelière de Nice lui a permis de développer une expertise dans la transmission de son savoir-faire. Sa passion de la cuisine, ses convictions sur une possible alimentation saine et respectueuse à la fois de la santé humaine et de la vie en général participe à la protection de notre planète, ses nombreux voyages de par le monde et les partages avec les autres lui ont permis d’élaborer des recettes savoureuses et végétariennes, toujours en utilisant des produits issus de l’agriculture biologique. C’est dans cette même optique qu’il remet au goût du jour les céréales et les légumes oubliés.
Jean-Loup Mouysset

 

Cancérologue, titulaire d'un DEA en Biosciences de l'Environnement et Santé, je me suis intéressé dès le début de mon internat à tout ce qui pouvait aider le patient atteint de cancer et son entourage à devenir acteur de sa santé en élargissant le programme conventionnel à la prise en charge globale de la personne. L'alimentation est le premier pas où le malade peut devenir acteur de sa guérison. C'est d'ailleurs pour cela que j'avais participé à la création des 1ers ateliers de nutrition en France à la Timone-Marseille, où l'on enseignait déjà en 1997 la nécessité d'un mode d'alimentation justement prôné aujourd'hui par Bio Consom'acteurs et tous ceux qui ont pris conscience de la responsabilité de chacun pour la préservation de notre santé et de notre environnement, bien évidemment interdépendants. C'est cet enseignement qui sera délivré dans le centre Ressource, dans le but d'informer les patients sur le juste rôle de l'alimentation dans la prévention des récidives: les patients pourront l'enseigner à leur tour à leurs enfants et proches pour une véritable prévention primaire. Notre action serait vaine si la société elle-même ne mettait pas alors à disposition les moyens de mettre en application dans notre quotidien ce que nous leur avons enseigné dans le centre Ressource. Je suis vraiment heureux de constater que la prise de conscience grandit et soutiens l'action de Bio Consom'acteurs sans réserve pour qu'enfin on se tourne résolument vers la prévention.

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Le docteur Jean-Loup Mouysset est oncologue médical. En 2011, après 10 ans d’action avec l’association Ressource, il créé le Centre Ressource, premier centre en France de Soutien et d’Accompagnement Thérapeutique aux patients atteints de cancer.
 
Jean-Paul Jaud

 

"Aujourd’hui une minorité d’affairistes, avides de profits et prédateurs, ont enclenché une troisième guerre mondiale « hors normes » qui depuis cinquante ans est de loin la plus mortelle de toutes les guerres qu’ait connue notre planète. Elle sacrifie L’homme, l’animal, le monde végétal et microbien, le vivant dans toute sa diversité, sa beauté et sa richesse. Toutes les trois secondes, un enfant meurt de faim. Tous les ans, 8 millions de personnes meurent de cancer. Nous sommes victimes de maladies environnementales aux conséquences hormonales, nerveuses et immunitaires. Des milliers d’espèces de la faune et de la flore disparaissent, massacrées par cette minorité cannibale. Consommer bio c’est investir économiquement pour la préservation du vivant, c’est faire le choix d'une agriculture qui préfère nourrir les hommes, plutôt que le capital! Le bio c’est sans OGM, sans pesticides. Le bio c’est normal!"

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Diplômé de l’école de cinéma Louis Lumière, Jean-Paul Jaud réalise tout d’abord des documentaires et des directs de télévision. En avril 1986, profondément marqué par la catastrophe de Tchernobyl, Jean-Paul Jaud prend définitivement conscience de l’urgence écologique planétaire. Il décide alors avec sa femme Béatrice Camurat de créer leur société de production, J+B Séquences, au sein de laquelle il réalise des films documentaires dans une totale liberté. En 2008 lors de la sortie du film, "Nos enfants nous accuseront" au cinéma, il prend un tournant plus militant. Pressé par l’urgence écologique et intimement convaincu que le cinéma a un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde de notre écosystème et de la planète, il dénonce et choisit de mettre en exergue des solutions. Aujourd’hui, il préfère au mot militant le mot résistant et engagé, face à la situation d’urgence, à l’irréversible et la confiscation du vivant, imposées par quelques multinationales de la filière nucléaire, agro-chimiques et semencières qui mettront le mot « fin » à l’avenir de l’humanité.

 

 

Jérôme Celle

 

Celnat fait partie de ces entreprises familiales 100% bio qui ont été des pionnières dans les années 70. Les créateurs de ces entreprises étaient pour la plupart des couples et des consom'acteurs, animés par des valeurs profondes de respect de soi, de l'autre et de la création. Notre entreprise s'est beaucoup développée depuis mais elle a pu rester 100% familiale et 100% bio. Les membres de la famille et l'équipe sont les premiers consommateurs des produits de la Maison et nous sommes fiers, ensemble, de fabriquer des produits alimentaires sains et nutritifs années après années. En ces temps de crise globale, nous pensons que notre filière bio a plus que jamais valeur d'exemple. Soucieux du respect de l'humain et des enjeux écologiques, nous avons souhaité formaliser notre engagement par une charte et un contrat de distribution sélective. Cette démarche a pour objectif de valoriser la spécificité de nos produits biologiques et d'en réserver la vente exclusive aux revendeurs dont le profil et l'action correspondent à notre charte. Notre but n'est pas d'être élitistes mais de promouvoir, du producteur au consommateur, un circuit produit cohérent, fiable et durable, dans un esprit de respect. Nous sommes heureux de soutenir l'association Bio Consom'acteurs qui oeuvre constamment pour une bonne information sur l'agriculture et l'alimentation biologiques ainsi que sur la consommation éco-responsable. Le bio consom'acteur, par son acte d'achat, est à la fois l'aboutissement et le garant de cette filière à laquelle nous sommes tous tant attachés. Nous ne devons jamais l'oublier !

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Jérôme Celle est président du directoire de Celnat
 
Joël Spiroux

Depuis plus de 70 ans, le développement  de la chimie minérale et organique de synthèse a contribué à une pollution inédite de tous nos écosystèmes. L’agrochimie en particulier  depuis la révolution verte des années 60 a permis l’éclosion d’une agriculture et d’un élevage intensifs, parfois « hors sol » favorisant les pathologies, les carences en tous genres et nécessitant l’apport d’intrants chimiques. La mise en place d’une agriculture industrielle a eu pour effet d’appauvrir nutritionnellement et de polluer nos aliments. Cinquante ans plus tard nous en payons tous le prix fort en termes financiers ainsi qu’en souffrances dues aux  cancers, stérilités, allergies, maladies neuro-dégénératives… que la population mondiale est obligée de subir. Bio Consom'acteurs éveille les consciences pour une alimentation saine c'est-à-dire biologique, à la portée de tous. Merci pour cette action citoyenne fondamentale ! Continuez !

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Docteur en médecine, Joël Spiroux partage son temps entre la médecine générale en cabinet privé et la recherche. Il est membre du conseil scientifique et président du CRIIGEN ; et  membre du pôle risques, qualité et environnement durable à l'université de Caen. Il est coauteur de nombreuses publications scientifiques internationales à comité de lecture concernant les OGM et les pesticides. Il fut codirecteur de l’étude de Gilles-Eric Séralini publiée en septembre 2012.

 

Laurence Salomon

 

L'association Bio Consom'acteurs est un acteur favorisant une bio "logique, équitable et locale" afin d'éclairer le consommateur dans ses choix. Les dérives mercantiles de l'agro alimentaire ne doivent en effet pas contaminer l'agriculture et la production biologique de produits finis. Je soutiens cette association car elle agit comme un garde fou. En cela, sa communication et ses actions sont fort utiles au monde du "vrai bio".

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Laurence Salomon est chef de cuisine, naturopathe passionnée par l’art culinaire et auteure de nombreux ouvrages. Elle a créé le restaurant Nature & Saveur à Annecy ; et le centre pédagogique Cuisine Originelle®, un lieu rassemblant un espace pour les cours de cuisine et nutrition, une épicerie biologique, une cave à vins natures et un espace Bol d’Air Jacquier, centre grâce auquel elle allie cuisine, plaisir et bien être pour créer des repas bons, sains et digestes.

Laurent Espinosa

 

Le journal Human&Terre qui défend depuis plus de 7 ans déjà sous un angle écocitoyen l'existence des acteurs locaux dans les domaines de l'environnement, l'écologie, la santé, la bio, l'habitat bioclimatique, le commerce équitable, ainsi que la culture et le loisir, soutient régulièrement les actions agro-socio-écologiques développées par Bio Consom'acteurs, avec beaucoup d'intérêt, car cette association concrétise sur le terrain les approches théoriques des articles du journal. Bio Consom'acteurs oeuvre dans le secteur primordial de l'Alimentation dont le choix et la qualité ont des répercussions sur notre corps tout entier et sur notre énergie vitale. Elle a fait le choix d'une Agriculture biologique, de proximité, éthique, équitable et solidaire, permettant le retour à une plus grande autonomie alimentaire respectueuse des pays du Sud.
Je rêve du jour où nous n’aurons plus besoin d’appeler un aliment "bio" pour qu’il soit différencié de l’aliment chimique. Manger bio ne devrait rien avoir d’"extraordinaire" mais bien redevenir "ordinairement extra" ! 
Merci à toute l’équipe Bio Consom'acteurs pour le travail qu'elle fait au niveau national comme régional !!
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D’un parcours autodidacte, j’ai voyagé, dans un premier temps, aux quatre coins du monde, dans le but de découvrir d’autres cultures. Nourri par de nombreuses lectures et expériences de terrains en animations, journalismes et arts martiaux, je me suis passionné sur la thématique de l’homme. Lors d’une interview de Soeur Emmanuelle, j'ai été ébloui par sa personnalité et sa vision de la vie. J'ai alors décidé d’aller au bout de mes rêves, de mes idées, à savoir, participer à la construction d’un monde plus respectueux envers l’homme et la Terre, avec la création d’Human&Terre.
Lylian Le Goff

 

"Plus que jamais, alors que désillusions et reniements se succèdent au fil des grands-messes consacrées à l’état de la Planète et au «développement durable», il importe de soutenir l’action de Bio Consom'acteurs, afin de prendre conscience qu’un pouvoir d’achat – aussi minime soit-il – est un vrai pouvoir. En faisant ses courses, on peut opter, souvent à son insu, pour un mode de développement insupportable pour notre environnement, nos ressources, notre santé, les équilibres sociaux … que l’on peut dénoncer par ailleurs ! Or le contenu d’une assiette composée de produits bio et de proximité, quand cela est possible, répond aux enjeux sanitaires, environnementaux, socioéconomiques, énergétiques et écologiques d’un développement soutenable. Consommer bio, c’est aussi se faire plaisir sans se nuire grâce à la qualité nutritionnelle de produits sains et savoureux, sans non plus forcément dépenser plus grâce à une alimentation équilibrée et variée. Un bio consom’acteur allie son intérêt particulier et l’intérêt général. A cet égard, on doit considérer son assiette tel un bulletin de vote quotidien et sa fourchette comme un levier économique – celui de la restauration collective qui commande de plus en plus de bio étant considérable. L'association BIO CONSOM’ACTEURS œuvre pour que l’acte de consommer soit éclairé et cohérent face à l’ampleur et à l’urgence de la dégradation de notre qualité de vie, très liée à l’environnement et à l’alimentation. Que chacune et chacun soient persuadés que ces choix déterminés, répétés quotidiennement par des millions de citoyens, deviennent un choix de société qui donne du sens à un véritable développement soutenable, c'est-à-dire responsable et solidaire."

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Médecin, environnementaliste, Lylian Le Goff est impliqué depuis de nombreuses années dans la préservation de l’environnement et la prévention sanitaire, tout particulièrement par l’étude des relations entre l’environnement, la santé et l’importance d’une alimentation de qualité à la portée de tous donnant du sens à un développement soutenable. Auteur notamment de "Nourrir la vie" ; "Manger bio c'est pas du luxe" (Terre vivante) ; "Ceci n'est pas un régime" (Marabout). Conférencier. Consultant - formateur. Administrateur de France Nature Environnement ; membre du Comité de veille écologique de la Fondation pour la Nature et l'Homme, de Bretagne vivante, de Eau et rivières de Bretagne et du Comité de pilotage du Plan Régional Santé Environnement de Bretagne.

 

Marc Jolivet

 

Hello les « bio » !

Oui, nous avons en commun l’amour de cette belle planète bleue, cet irremplaçable espace de vie qui mérite notre respect et toute notre attention.
Oui, nous sommes en extase devant cette merveille d’ours blanc.
Oui, comme dit si bien notre ami Bernard : « Ne nous écartons pas des lois fondamentales de la fertilité naturelle qui repose sur le maintien de cette mystérieuse matière humique : « l’or brun » riche de tous nos déchets organiques qu’il nous faut préserver comme la prunelle de nos yeux ! » … sans oublier de respirer… !
Oui, recyclons et jardinons bio sans modération ! oui mangeons bio et buvons bio – avec modération ! mais sans oublier de rire !
Oui, je suis avec vous dans l’action, la « bio consom’action », bien sûr !
Devenons tous bio consom’acteurs !
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Marc Jolivet, humoriste, écologiste et président de « Rire pour la Planète »
Marc Dufumier

La Bio peut-elle nourrir durablement la planète ? L’agriculture biologique est surtout réputée pour sa contribution à la fourniture de produits agro-alimentaires sains, sans hormones de croissance ni résidus pesticides. On lui reconnaît aussi souvent sa capacité à préserver un environnement agréable et à ne pas trop porter préjudice aux potentialités productives des écosystèmes. Mais du fait de ses moindres rendements à l’hectare, il lui est fréquemment reproché de ne pas être suffisamment productive. Trop chers, les produits bios, ne seraient pas aisément accessibles aux couches sociales les plus modestes. Et pire encore, aux dires de certains, il serait illusoire d’imaginer pouvoir nourrir correctement et durablement une population mondiale sans cesse croissante avec cette forme d’agriculture. Mais la réalité est en fait tout autre. La faim et la malnutrition proviennent de la pauvreté de paysans qui, dans le Sud, ne parviennent pas à résister à la concurrence des surproductions exportées par les pays du Nord et sont parfois contraints de s’exiler vers les bidonvilles sans pouvoir y trouver des emplois rémunérateurs. Il convient donc en fait de créer les conditions qui permettront aux paysanneries pauvres du « Sud » de dégager des revenus suffisants pour à la fois satisfaire leurs besoins essentiels et investir dans l’amélioration de leurs systèmes de culture et d’élevage, de façon à assurer par elles-mêmes l’alimentation de leurs propres pays. Les Européens seraient quant à eux bien inspirés de cesser la surproduction de denrées standards difficilement exportables et de réorienter leur agriculture vers la fourniture de produits de toujours plus grande qualité gustative et sanitaire, en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre et sans causer de dommages à leur environnement. Cette réorientation de notre agriculture vers des formes de production plus durables et artisanales aurait aussi l’avantage de mettre fin à nos surplus récurrents de produits « tout venant » exportés vers les pays pauvres du Sud. 

L'association Bio Consom'acteurs a justement un rôle très important à jouer, notamment au travers de l'édition de ses livrets d'information, en aidant les consommateurs à comprendre pourquoi il est important de passer d'un état «passif» à un comportement beaucoup plus «actif» doublé d'un investissement «collectif». En effet l'union des consommateurs de produits bio aux côtés des paysans pèsera plus lourd face aux pouvoirs publics en faveur du choix d'une agriculture relocalisée, diversifiée, de saisonnalité, en filière courte, débouchant sur une alimentation de qualité plus saine, plus autonome, plus écologique, à plus faible coût énergétique grâce à la réduction des transports, des conditionnements, des stockages, et à l'absence d'utilisation de produits chimiques.
La défense de cette agriculture bio, respectueuse de l’environnement et soucieuse de la qualité de nos aliments en France et en Europe, n’est donc en rien contradictoire, bien au contraire,  avec le droit des nations du Sud de reconquérir leur sécurité et souveraineté alimentaires.
 
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Marc Dufumier est professeur émérite d’agriculture comparée et développement agricole à AgroParisTech, membre du conseil stratégique de l’agriculture et de l’agro-industrie durables du Ministère de l’agriculture, membre du Comité de veille écologique de la Fondation pour la Nature et l’Homme et président de la Plate-Forme pour le Commerce Équitable.
 
 
Marie-Monique Robin

Journaliste, réalisatrice et écrivaine. Parmi ses réalisations : "Le monde selon Monsanto" et "Notre poison quotidien".

Michaël Latz

 

"En tant que Maire de Correns, pays de la « Provence Verte », premier village de France qui, en 1997, a fait le choix collectivement de produire bio, en viticulture (32 vignerons coopérateurs et 3 domaines, sur 200 hectares), puis en maraîchage, élevage, apiculture, plantes aromatiques, céréales, et d’introduire progressivement depuis 2002 des aliments bio dans la restauration scolaire communale ; comme en tant qu’ingénieur agronome et viticulteur sensibilisé depuis les années 80 aux techniques de l’agrobiologie, parce que durablement respectueuse de l’homme de l’animal et de l’environnement, je suis très heureux de faire partie du comité de soutien de Bio Consom’acteurs. En effet cette association œuvre utilement pour le développement d’une agriculture bio locale, diversifiée, éthique et solidaire, permettant plus d’emplois valorisants, plus de lien social, plus d’économies d’énergie, plus de préservation des nappes phréatiques, etc. Le rôle des consommateurs bio et encore plus des « bio consom’acteurs » par leurs choix éco-responsables au quotidien sera déterminant pour la nécessaire transformation écologique de notre société… Rien ne pourra se faire sans eux. Merci à tous les bénévoles et permanents de l’association Bio Consom’acteurs de porter un peu partout la « bonne parole » d’une bio à visage humain, gage d’un avenir plus serein sur « une planète plus heureuse » comme le disent si bien les belles affiches «devenir bio consom’acteur». Et n’oublions surtout pas, en tous lieux et en tous temps, comme nous y incite Bio Consom’acteurs, de préserver les terres agricoles comme la prunelle de nos yeux, pour redonner vie à nos campagnes et leur permettre de retrouver davantage d’autonomie alimentaire !"

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Elève de René Dumont et lecteur assidu d’Edgar Morin, Michaël Latz est un homme de convictions. Engagé politiquement, fervent défenseur de l’ouverture culturelle, il plaide et agit pour remettre l’économie au service de l’homme. Vigneron de père en fils depuis 3 générations, dirigeant d'entreprises, Maire de Correns depuis 1995 et Président du pays de la Provence Verte depuis 2008, Michaël Latz multiplie les casquettes avec la volonté ferme de démontrer que d’autres modèles sont viables et profitables. Et au-delà, de témoigner qu’une des clés pour y arriver est de chercher à conjuguer production de valeur et création de sens.

 

Patrice Halimi

 

"Manger local, de saison et bio: c'est un vrai atout pour la santé. Alors, en tant que médecin je ne peux que soutenir les initiatives comme celles de Bio Consom'acteurs"

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Le Dr Patrice Halimi est Chirurgien-Pédiatre à Aix-en-Provence. En 2008, il fonde l’Association Santé Environnement France, qui regroupe aujourd’hui environ 2500 médecins et dont il est le Secrétaire Général. L’association a pour but d’informer sur l’impact des polluants sur la santé : eau, qualité de l’air, ondes électromagnétiques, biodiversité, alimentation, etc. Dans cette démarche, l’association publie des petits guides pratiques à télécharger gratuitement sur son site Internet : www.asef-asso.fr

Philippe Derruder

 

La première partie de ma vie s'est déroulée dans l'entreprise familiale dont j'ai repris la direction. Elle œuvrait dans le domaine du commerce international et c'est là que je me suis rendu compte des contradictions et finalités financières qui conduisaient l'humanité à faire grandir les injustices sociales et à épuiser les ressources de la Terre tout en l'empoisonnant. J'ai volontairement quitté le monde des affaires en 1992 et j'ai depuis cheminé pour comprendre les raisons profondes de cette dérive suicidaire. Je partage aujourd'hui le fruit de mes recherches dans mes livres, vidéos et séminaires. Ai-je tout compris? Est -ce que je détiens la vérité? Certainement pas, mais faut-il sortir des grandes écoles pour comprendre que la vie dépend de bien des facteurs sauf de l'argent? Dans un monde qui sombre sous le faux problème de la dette et du faux manque d'argent, s'il y a une urgence et une priorité absolue, ce sont celles de viser à la sécurité et l'autonomie alimentaire locale partout dans le monde. Car la seule finalité de l'agriculture et de l'agro-alimentaire est de nourrir les êtres dans les meilleures conditions de résilience et de salubrité, et non d'en faire un outil d'enrichissement et de domination pour quelques uns, destructeur de l’environnement ainsi que de sa si belle et nécessaire biodiversité. Alors comment ne pas soutenir une association telle que Bio Consom’acteurs qui déploie toute son énergie à servir cette priorité comme l’indique clairement son message « agir pour une bio locale et équitable » ?

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Philippe Derudder, consultant en économie et monnaies alternatives, conférencier, auteur de nombreux ouvrages dont « Les aventuriers de l’Abondance : Éco-fiction pour répondre aux défis du XXIème siècle » (Ed. Yves Michel 2009), « Les monnaies locales complémentaires, pourquoi comment » (Ed. Yves Michel 2012), « Manifeste pour que la monnaie serve au lieu d'asservir » en collaboration avec André-Jacques Holbecq (Ed. Dangles 2013) et d’un film « La monnaie, du pouvoir d'achat au pouvoir d'Être »

 

Philippe Desbrosses

 

"Je tiens à manifester mon estime et mon soutien aux actions salutaires de l'association Bio Consom'acteurs pour notre santé, pour notre environnement et pour notre planète. Plus que jamais nous avons besoin d’être engagés et solidaires sur ces questions essentielles du choix d’un modèle alimentaire inscrit dans une éthique globale. De tout cœur avec vous !"
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Fondateur du Centre Pilote de la ferme bio de Sainte Marthe, et de l'association Intelligence Verte, Docteur en Sciences de l'Environnement, animateur depuis 1973 des principales organisations nationales et internationales d'Agriculture Biologique, Philippe Desbrosses est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "Nous redeviendrons paysans ». Il a été, également, chargé de mission et expert auprès du Ministère de l'Agriculture, auprès de la C.E.E. et du Parlement Européen.  Philippe Desbrosses intervient dans de nombreux colloques et manifestations publiques et privées.
 
Pierre Gevaert

 

L’exode rural planétaire est la pire menace qui puisse exister pour la survie de tous, tant que le pétrole reste bon marché, l'agrochimie peut continuer à nourrir le monde mais l'environnement et le climat continuent à se dégrader. Serons-nous prêts lors des précarités alimentaires à venir? Puisqu’au niveau politique personne ne s'intéresse à ces choses là, le peuple souverain a commencé à réagir, les AMAP, les Colibris, les Bio Consom’acteurs, et d’innombrables associations innovent. 
C’est avec plaisir que j’apporte mon soutien à l’association Bio Consom’acteurs qui prône la nécessité de reconstruire la souveraineté alimentaire «partout» et «pour tous» qui s’est détruite en France comme un peu partout dans le monde, ce qui implique le retour à une agriculture bio-organique locale, diversifiée, et solidaire, respectueuse de la vie des sols et de la biodiversité. Très paradoxalement, l'exemple Africain peut nous inspirer !
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Pierre Gevaert
Agronome, conseiller en agroécologie, conférencier,
Fondateur de l'entreprise Lima et de l'association Sahel People Service,
Auteur de La famine mondiale est imminente (Ed. Alphée, 2009) préfacé par Philippe Desbrosses.
Stéphanie Pageot

 

Agir pour une bio locale et équitable" tel est le slogan de l'association Bio Consom'acteurs. En tant que Fédération Nationale des producteurs bio (FNAB), nous nous retrouvons pleinement dans ce slogan; d'ailleurs, nous, nous disons "bio et local, c'est l'idéal". Notre projet agricole et politique est bien de faire de l'agriculture biologique un nouveau modèle agricole et agro alimentaire où le respect des hommes et de la nature, la proximité et l'équité entre tous les acteurs permettent de fournir une alimentation de haute qualité pour tous. Bravo pour votre engagement, nous avons besoin de vous!

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Stéphanie PAGEOT est productrice bio en loire atlantique. Elle est présidente de la FNAB depuis avril 2013.
Valérie Cupillard

 

"L'information juste sur la bio est déterminante pour son développement, c'est pourquoi je considère les actions concrètes menées par l'association Bio Consom'acteurs comme essentielles et souhaite contribuer à les soutenir notamment à travers mon travail en cuisine. Pour une bio cohérente dans les assiettes : le plaisir retrouvé des saveurs authentiques passe par la préservation de l'environnement et de la santé de tous."

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Créatrice culinaire et consultante, Valérie Cupillard est l’auteur d’une trentaine de livres dont certains sont traduits en plusieurs langues et primés au Gourmand World Cookbook Awards. Elle cuisine les produits de l’agriculture biologique depuis plus de 20 ans et partage avec enthousiasme sa passion sur son blog biogourmand.info pour mieux faire connaître cette nouvelle façon d’aborder l’art culinaire en privilégiant des ingrédients qui préservent à la fois la planète et notre santé…

Yann Olivaux

 

Choisir des eaux de qualité n’est pas si simple. Au final, il revient à chacun de trouver l’eau qui lui convient à un moment donné. L’association BIO CONSOM’ACTEURS a de toute évidence un rôle majeur d’information à jouer pour que notre consommation d’eau de boisson se fasse de manière responsable et éclairée dans une cohérence économique, écologique et sanitaire.

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Yann Olivaux est biophysicien de formation. Auteur du livre de référence « La nature de l’eau » paru en 2007, conférencier et fondateur du CriiEAU (Centre de recherche et d’Information Indépendantes sur l’Eau), il explore depuis une vingtaine d’années les différentes facettes des « mondes de l’eau » : scientifique,  économique, écologique, géopolitique, symbolique et sanitaire. Il s’intéresse notamment aux rapports fondamentaux et complexes entre l’eau et la santé, et plus précisément à la qualité des eaux alimentaires et leur impact sanitaire.
Yves Michel

 

Aujourd’hui, nous disposons d’assez d’études pour savoir la nocivité du mode d’agriculture productiviste et prédateur dominant ; c'est-à-dire assez pour dire stop et valoriser la filière bio à tous les étages, tant pour la santé de la terre que des humains en passant par les végétaux et animaux.

Forts de cette prise de conscience, nous avons donc besoin de concret :
- Où se procurer ces produits bio ;
- Organiser les filières pour optimiser les coûts et la rémunération des producteurs ;
- Soutenir les producteurs, y compris les jeunes qui veulent s’installer ; préserver les terres agricoles ;
- Des recettes de cuisine et de santé, sachant que l’alimentation devrait être notre premier médecin ;
- Une veille citoyenne en relation avec d’autres associations comme Générations Futures et la dénonciation de scandales sanitaires trop fréquents 
- Des actions de mobilisation pour peser dans le débat public et faire connaître et reconnaître nos valeurs
 
C’est pourquoi je soutiens l’association Bio Consom’acteurs qui porte ces objectifs au service de tous.
Bien amicalement.
 
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Précurseur et semeur d’idées nouvelles depuis son adolescence, Yves Michel est un homme de conviction qui participe activement à l’évolution de notre société, en tant qu’éditeur, maire et dans le milieu associatif. Il a piloté l’étude sociologique sur les « créatifs culturels » en France en 2005-2006. Il recherche avec force la cohérence entre les positions et les actes, ce qui l’a conduit à des prises de positions radicales. Il prône l’utilité du développement personnel comme source de sens, et comme complément à l’engagement écologique.