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Vers une vie sans plastique ?

6 commentaires

Chaque année, les français produisent plus de 300 kilos de déchets, donc une bonne partie n’est pas biodégradable. Notamment, presque 50% des français boivent de l’eau en bouteille tous les jours, et c'est une véritable aberration, quand on sait qu’en France, l’eau du robinet est le “produit alimentaire” le plus contrôlé. 

L’infographie ci-après nous en dit un peu plus sur ce fléau écologique.
 
La consommation de bouteilles plastiques, et a fortiori de plastique à usage unique en général, créée une quantité gigantesque de déchets, et ne cesse d’augmenter dans le monde entier. D’ici la fin de la décennie, le nombre de bouteilles vendues par an dans le monde atteindra 500 milliards ! Cela pose un véritable problème : que faire des bouteilles une fois qu’elles sont bues ?
 
Pire encore : le plastique est difficilement recyclable, et ne peut être transformé qu’en plastique de moindre qualité. Concrètement, cela veut dire qu’une bouteille plastique ne peut pas être recyclée en bouteille plastique. Elle pourra par exemple servir à la fabrication d’une polaire, mais cette dernière ne pourra, elle, pas être recyclée, et finira dans une déchèterie ou incinérée quelque part... participant à augmenter l’amoncellement de déchets dont on ne sait plus quoi faire.
 
L’évidence saute donc aux yeux : c’est simple, il suffit de consommer moins de plastique ! Plus facile à dire qu’à faire, dans une société qui nous pousse à la surconsommation de PET...
 
Pourtant, des mesures sont prises, tout autour du monde, pour limiter la consommation - et donc la production - de plastique.
 
L’interdiction des sacs plastiques
 
Depuis le 28 août 2017, l’utilisation, la vente, la fabrication et l’importation de sacs plastiques sont interdites au Kenya, afin de lutter contre la pollution et la mise en danger des espèces sous-marine qu’ils engendrent. 
 
Des mesures similaires ont déjà été enregistrées dans le monde, comme à Haïti, depuis 2012 ou au Bangladesh, depuis 2002. Des taxes supplémentaires ont été instaurées au Danemark, en 1994, ou en Irlande.
 
La mairie de Toronto, au Canada, a également voulu interdire l’utilisation des sacs en plastique, mais a dû faire marche arrière, par crainte de poursuite de la part des professionnels de l’industrie plastique…
 
L’interdiction des bouteilles en plastique
 
Le mouvement américain Ban the Bottle  résonne de façon plutôt amère depuis que Donald Trump a levé l’interdiction de la vente des bouteilles en plastique dans les parcs nationaux, en août dernier...Mais toujours est-il que plus de 80 universités ont banni toute bouteille d’eau en plastique de leur campus ! De même, il est interdit de vendre des petites bouteilles d’eau en plastique à San Francisco, sous peine d’amende.
 
En Allemagne et au Royaume-Uni existe l’association Refill, pour lutter contre l’achat de nouvelles bouteilles qui finiront à la poubelle. Chaque boutique, bar, ou café partenaire vous permet d’aller gratuitement remplir votre bouteille d’eau du robinet.
 
L’exemple à suivre
 
Le Costa Rica ambitionne d’interdire toute vente de plastique jetable d’ici 2021. Cette mesure portera bien sûr sur les sacs et bouteilles, mais aussi sur les pailles, la vaisselle, les bâtons agitateurs pour café,...qui seront remplacé par des matériaux biodégradables, non issus du pétrole et compostables.
 
La France, elle, sera le tout premier pays du monde à bannir la vente de vaisselle jetable, en janvier 2020. La vente de coton-tiges en plastique sera elle aussi interdite dès janvier prochain.
 
Tout autour du globe naissent des initiatives pour lutter contre le plastique. À votre tour de vous y mettre !
 
Merci à Camille Richer, pour cet article et la réalisation de l’infographie !
camille.richer(at) trademachines.com
 
Écoproduit
Environnement
Sociétal

Commentaires

Les bouteilles peuvent aussi être recyclées en mobilier extérieur, par exemple fondues en lattes épaisses de parquet pour terrasses, tables et bancs de jardin, bien plus durables et solides que le mobilier souvent de plastique de faible épaisseur.

Il est vrai que la consommation d'eau ou de boissons en bouteille plastique est une aberration environnementale et sanitaire, mais la qualité du réseau sanitaire n'est pas suffisante, des efforts supplémentaires doivent être fournis en matière de purification des molécules chimiques et de filtrage des nano-particules (dont celles de plastique, présent dans l'eau du robinet).

Peut-être à terme faudrait-il deux réseaux d'eau potable séparés, dont un exclusivement réservé à l'eau de consommation. Les tuyaux d'acheminement de l'eau potable sont d'ailleurs eux aussi en plastique semi-rigide, tout au moins à la campagne. Difficile de vivre sans ce matériau aujourd'hui et dans l'avenir prévisible. On en viendra à éliminer l'essence et le gas-oil dans quelques décennies, mais le pétrole restera alors réservé essentiellement à la fabrication du plastique, ainsi que du bitume et du kérosène.

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La qualité de l'eau au robinet se dégrade, aussi en raison des monstrueuses quantités de plastique-pétrole-poison mises en circulation, notamment au travers de ... l'eau en bouteilles, la plus grande aberration écologique qui soit ! Et la plus exorbitante au litre, tant payé aux grands groupes, que payé en dégradation de l'environnement. Il est facile de purifier l'eau du robinet, simplement avec un bâtonnet de charbon de bois, très bon marché et efficace. Mais cette qualité de l'eau au robinet se dégrade aussi du fait des pesticides ... pétrole-poison, eux aussi disséminés en quantités monstrueuses et manger bio, local voire de sa propre production et bien évidemment en saison, résout cette grave pollution. Enfin, ZERO déchet, signifie qu'AUCUN plastique-pétrole-poison évitable n'est mis en circulation et honnêtement, c'est facile quand on a décidé de le faire. En somme, vivre simplement, sainement et intelligemment, à la portée de toutes les bourses (je suis en simplicité volontaire), reste la seule option pour retrouver/garder une eau saine, au robinet afin que chacun(e) y ait accès. L'eau en bouteilles est ruineuse, inabordable pour les petits revenus, ceci sans même parler des perturbateurs endocriniens qu'elle contient.

Si vous saviez tout ce que contient l'eau du robinet, je doute que le charbon puisse suffire: médicaments (anti-douleurs, corticoïdes, hormones, anti-cancéreux, antibiotiques, anti-dépresseurs), produits de contrastes radio-actifs, dérivés chlorés cancérigènes, phtalates, dioxines, furanes, dérivés perfluorés, métaux lourds, etc... Le problème est loin d'être résolu et passe par un grand changement de conscience!

je suis tout à fait d'accord de diminuer les déchets et surtout le plastique! Mais je n'ai pas vraiment confiance dans l'eau du robinet, comme disait Vinci, tous les médicaments, métaux lourds et autres.... Est-ce qu'il ne faut pas revenir à la bouteille en verre?

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