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Fermeture des marchés et circuits courts alternatifs, des solutions d’entraide existent

Le 23 mars 2020, Edouard Philippe, le Premier Ministre a annoncé la fermeture des marchés.


Cet amendement justifié par la crise sanitaire en cours soulève de nombreuses réactions.


Plusieurs organismes, dont la FNAB et la confédération paysanne soutenant une agriculture biologique ou locale, remarquent le renforcement de la collaboration du gouvernement avec la grande distribution par rapport à l’agriculture paysanne. (en savoir plus)


Les marchés sont arrêtés pour limiter le risque de propagation du coronavirus. Mais les supermarchés, dont certains n’arrivent pas toujours à respecter les conditions de sécurité sanitaires restent ouverts.


Et même si le Ministre de l’Economie en appelle aux grands distributeurs à se fournir en produits français, de nombreux agriculteurs, dont les plus petits producteurs, ne pourront pas profiter de cet appel.


Pour pouvoir répondre aux contraintes de la grande distribution, de nombreuses règles sont à respecter : livraisons en palox, légumes calibrés, prix cassés… Un grand nombre de petits paysans et paysannes, qui dépendent donc énormément des marchés de proximité, ne peuvent pas répondre aux exigences des grandes surfaces.


Face à cette injustice, des associations ont fait pression sur le gouvernement. Les préfectures ont reçu le 27 mars 2020 un guide leur permettant d’ouvrir les marchés selon des consignes sanitaires précises.


Finalement, de nombreuses initiatives solidaires ont émergé pour garantir un approvisionnement local des citoyen.nes. Que vous soyez paysan, paysanne, consommateur-rice, ou acteur public de proximité, des solutions existent !

  • Liste de plateformes pour vendre et acheter en ligne (sans logistique de livraison). A noter cet outil non exhaustif et mis à jour régulièrement.
  •  Une carte participative a été créée par l’association « La Charrette ». Sur cette carte, sont référencés les magasins qui distribuent des produits locaux ou qui recherchent des producteurs, mais aussi les producteurs qui ont des surplus ou qui cherchent des débouchés.
  • Certaines AMAP ont obtenu le droit de rester ouvertes en distribuant selon des créneaux horaires étalés (par ordre alphabétique…) pour diminuer les contacts entre les personnes.
  • Le réseau de distribution des producteurs et hôtes WWOOF propose une carte des lieux de vente à la ferme pendant la période de confinement COVID-19.
  • Des plateformes de livraison de produits bios proposent des réductions sur les frais de livraison à domicile comme La fourche.
  • L'économie solidaire est une solution pour un post-confinement plus équitable. Ce système économique est experimenté par le Réseau Cocagne pour montrer ses bien faits. Vous pouvez participer à cette expirémentation en commandant directement des paniers bio auprès des producteurs.
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